Tournée Gospel en pays rochois
d'Arpège et Chanson
La
chorale Arpège et chanson de la
Roche-sur-Foron expérimente depuis
quelques années de nouvelles formes de médiation culturelle et musicale.
Après
l’Opéra bouffe de 2009, et Paris-sur-scène en 2011, elle propose le
samedi 28 avril 2012 une tournée musicale dans le pays rochois (La Roche-sur-Foron, Cornier,
La Chapelle-Rambaud, Eteaux) intitulée « The Arpège Gospel Tour ».
Sous
la direction du chef de chœur, Patrick Rutgé, les choristes interpréteront des
chants Gospel. Certains d’entre eux seront présentés en dialogue avec des
pièces classiques. Cette approche en miroir nous invite à une promenade originale
entre deux univers vocaux, à la fois proches et lointains.
Un
bus conduira sur une même journée les 40 choristes à la rencontre de la
population dans 4 lieux différents du secteur.
Comme
lors des précédentes créations qui ont rencontré un franc succès, il s’agira de
placer le public au cœur de la démarche et d’inviter le public à interagir avec
les chanteurs.
Chaque
concert débutera par une séquence musicale interactive avec le public.
Au-delà
du divertissement procuré par l’événement, la démarche d’Arpège et chanson,
chorale municipale, poursuit un but d’ouverture culturelle et se veut également
créatrice de lien social.
Ce
projet est aussi l’occasion de tisser un partenariat avec les associations des
communes concernées.
Programme
11h00 La Roche-sur-Foron, Château de l’Echelle
14h30 : Salle des fêtes, Cornier (en partenariat avec
l’association Lire à Cornier)
18h30 : Eglise, La Chapelle Rambaud (en partenariat
avec l’association Ecole et Loisirs)
20h30 : Eglise, Eteaux (en partenariat avec le Comité
des Fêtes d’Eteaux)
Durée du
concert : 45
mn
Corbeille
à la sortie des concerts reversée aux associations qui accueillent les
choristes dans les divers lieux.
Le chant Gospel
Le gospel est une forme de chant vocal qui
prend ses racines dans les cris et chants des esclaves noirs américains,
déportés d’Afrique de l’Ouest vers l’Amérique et enrôlés dans les plantations
du Sud, dans une période marquée par l’esclavage.
Dépossédés de leurs instruments de musique,
détruits ou confisqués par leurs maîtres, et soumis à l’interdiction de
pratiquer leurs langues, leurs coutumes ou leurs religions, les esclaves font
du chant un moyen de survie et de résistance. Tout en travaillant ils
communiquent par des appels, à mi-chemin entre récits et chants, et souvent
entonnent aussi des chants de travail.
Par la suite, évangélisés majoritairement par les protestants méthodistes et baptistes, les noirs américains adaptent la liturgie religieuse dans des chants collectifs appelés negro spirituals.
Par la suite, évangélisés majoritairement par les protestants méthodistes et baptistes, les noirs américains adaptent la liturgie religieuse dans des chants collectifs appelés negro spirituals.
Et de fait, ces prières chantées et dansées
partagent des éléments avec les chants religieux classiques : le répons
(chant alterné entre l’officiant et l’assemblée), les événements de la Bible ou
de l’Ancien Testament, les expressions liturgiques auxquelles est fréquemment
attribué un double sens exprimant un espoir de liberté. La « Terre Promise »
désigne les villes du Nord de l’Amérique, régions synonymes de liberté, où
l’esclavage n’avait pas cours. Le « Jourdain » renvoie à
l’Ohio, rivière frontière entre les Etats du Nord et du Sud.
Ces negro
spirituals donneront naissance dans les années 1930 aux gospels songs qui sont des chants
évangéliques (gospel signifie
évangiles, littéralement bonne nouvelle,
en vieil anglais), soutenus souvent par des instruments de musique, et chantés en
alternance avec des sermons enflammés. Le gospel
lui-même engendrera plus tard la soul
music.
Les chants gospel, de par leur filiation,
sont à la fois des chants de souffrance, de révolte mais aussi d’espoir et de
joie.
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